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La rentrée 2025 s’annonce comme un moment charnière pour l’immobilier francilien. Après deux années marquées par l’incertitude et l’attentisme, les premiers signes d’une reprise se confirment. Paris retrouve une certaine stabilité, tandis que la petite et la grande couronne révèlent de nouvelles dynamiques. Décryptage.
À Paris, les prix semblent enfin trouver un point d’équilibre. Après plusieurs trimestres de recul, le mètre carré se stabilise autour de 9 500 €, avec une légère projection haussière pour la fin de l’année (Notaires du Grand Paris).
Les biens bien situés, rénovés et classés dans de bonnes catégories énergétiques (DPE A, B ou C) partent plus vite. À l’inverse, les appartements énergivores restent difficiles à vendre et subissent encore des négociations importantes.
Si Paris se fige, la petite couronne tire son épingle du jeu. Les communes connectées aux nouvelles lignes du Grand Paris Express connaissent une demande en hausse : Saint-Denis, Villejuif, Champigny séduisent de plus en plus d’acheteurs.
Ces zones offrent un compromis intéressant : des prix plus accessibles que la capitale, tout en restant proches des pôles économiques et culturels. Selon les notaires, les prix des appartements en petite couronne progressent de près de +3 % sur un an (MonImmeuble).
Les familles en quête d’espace continuent de s’éloigner vers la grande couronne. Avec un budget identique, elles peuvent troquer un deux-pièces parisien contre une maison de 100 m² avec jardin en Seine-et-Marne ou dans le Val-d’Oise.
La demande y reste soutenue, et les prix affichent une hausse plus marquée que dans la capitale : entre +4 et +5 % dans certains départements comme le Val-d’Oise ou la Seine-et-Marne.
Côté financement, la bonne nouvelle vient des banques. Les taux immobiliers se sont stabilisés autour de 3,2 % à 3,3 % en septembre 2025 (SeLoger).
Cela redonne confiance aux primo-accédants, qui voient leur capacité d’achat légèrement renforcée. Pour les secundo-accédants en revanche, la marche reste haute : la revente de leur bien reste parfois délicate, freinant leurs projets.
Cette rentrée 2025 constitue une fenêtre de tir intéressante. Moins de concurrence qu’au printemps, des vendeurs plus enclins à négocier après un été calme, et des taux stabilisés : tous les ingrédients sont réunis pour avancer sur un projet immobilier.
👉 Les acheteurs préparés, capables de présenter un dossier solide, bénéficient d’une marge de négociation moyenne de 5 à 10 %, surtout sur les biens nécessitant des travaux ou classés mal au DPE.
La rentrée immobilière 2025 confirme une stabilisation à Paris et une dynamique positive en banlieue, particulièrement dans les zones desservies par le Grand Paris. Pour les acquéreurs, c’est un moment stratégique : les taux sont stables, les prix sont globalement contenus, et des opportunités existent, à condition de bien cibler son secteur.